Tel le mandala détruit dans les pratiques boudhistes pour montrer que tout est éphémère, cette ronde florale est dans la continuité de la série “nature éphémère”.
Le cercle est une figure qui exerce une réelle fascination sur l’imagination humaine. Il est le symbole le plus répandu, et d’une signification universelle. Il est l’une des premières formes tracées par les humains.
Le cercle a une signification spirituelle représentant la nature cyclique de l’univers, l’existence infinie, la créativité : Selon Ronsard, « rien n’est excellent au monde s’il n’est rond ».
Kandinsky, Robert Delaunay, Fernand Léger, Vasarely sont des artistes peintres qui ont représenté le cercle, le rond, le disque, sans oublier le tondo (oeuvre peinte ou parfois sculptée sur un support de forme ronde comme La Madone du Magnificat de Botticelli).
Nous oublions pas l’homme de Vitruve de Léonard de Vinci, célèbre représentation des proportions idéales du corps humain dans un cercle (centre le nombril).
Dans la calligraphie japonaise, le cercle est un exercice technique dont découle la pratique de l’Enso, associée à la méditation zen et qui associe cette forme à un poème court. Un artiste comme le japonais Murakami va détourner cette forme, en la pratiquant avec un spray.
“Ronde Florale” de Béatrice Landré
Du 28 août au 21 septembre – Galerie Rastoll – Paris
Vernissage jeudi 29 août à partir de 18h
