Cette série nous plonge dans le silence des rues désertées, à l’heure où la nuit efface le ciel et dissout les repères du jour. Là, seules demeurent les ombres élancées des arbres, témoins immobiles d’un espace urbain vidé de toute présence humaine. La lumière artificielle devient alors le sujet principal : éclatante, puissante, presque théâtrale, elle sculpte les façades et redéfinit les volumes de la ville.
Derrière les vitres, parfois, un éclat intérieur trahit la vie : un bureau encore allumé, un appartement qu’un verre dépoli ne parvient pas à dissimuler tout à fait. Ces fragments d’intimité éveillent la curiosité du regardeur sans jamais la satisfaire. Ailleurs, la lumière révèle une architecture insoupçonnée, dévoile des détails qu’en plein jour nous ne percevons plus. Elle transforme les lieux en décors de cinéma, oscillant entre mystère et beauté, inquiétude et fascination.
La lumière, ici, a tous les pouvoirs — et Dominique Pigeon s’y abandonne avec une justesse troublante.
Exposition :
Du 5 au 29 novembre 2025 – Galerie Rastoll, 16 rue Sainte Anastase, Paris
Vernissage le jeudi 6 novembre de 19h à 21h
Fabrication :
Impression couleur pigmentaire réalisée par Art Photo Lab
sur papier Hahnemühle Photo Rag Baryta 315 g,
contrecollage sur Dibond 3 mm
et encadrement aluminium avec placage bois Wengé.



