Standard ou sur mesure, l’encadrement constitue la touche finale à la mise en valeur de l’œuvre photographique.
En encadrement standard, Art Photo Lab propose sur le site les gammes C2 et Alpha de chez Nielsen, leader dans leur domaine avec une signature qualité incontestable.
Pour le sur mesure, le laboratoire a sélectionné une vaste gamme de profils, visible dans notre showroom. L’équipe saura vous conseiller et vous accompagner à distance en fonction de vos goûts, des lieux d’accrochage et des œuvres à encadrer.
La Composition d’un encadrement
Le verre
C’est la face visible de l’encadrement, il permet de protéger mécaniquement l’œuvre des rayures, des projections ou encore des poussières et de filtrer une partie des UV.
Le passe-partout
Il sert à protéger l’œuvre en évitant que celle-ci ne soit au contact du verre et à la mettre en valeur harmonieusement, plusieurs coloris sont possibles.
Le support de l’œuvre
C’est sur le support qu’est fixée l’œuvre, celui-ci soutien son poids et favorise sa bonne planéité.
La finition portefeuille
La finition portefeuille permet de réduire les contraintes supportées par l’œuvre, celle-ci n’est pas collé ce qui permet au papier de se dilater et de se contracter librement sans gondoler.
Le carton de fond
Le carton de fond permet de fermer le cadre, il est de couleur kraft et nous mettons un point d’honneur à ce que le dos du cadre soit aussi beau que le devant.
Le dos scellé
Afin de préserver leur contenu, tous nos cadres bois sont fermés au dos à l’aide d’une bande adhésive, elle permet de sceller l’encadrement en évitant l’intrusion de poussières et/ou d’insectes.
Patins en polyuréthane
Très discrets, nos patins en polyuréthane permettent à votre cadre de reposer en douceur sur votre mur sans l’abimer. Ils assurent un espacement entre le cadre et le mur, ce qui facilite la circulation des flux d’air et participe donc à la bonne conservation de votre encadrement. Souples et antidérapants, ils servent également à éviter que votre cadre ne glisse (le fameux cadre de travers) tout en assurant l’absorption et la réduction des vibrations qui pourraient être transmises à l’œuvre.
Un petit élément indispensable qui assure la pérennité de nos réalisations.
La gamme de cadres standards
Le verre
La gamme standard que nous utilisons est issue de la gamme Nielsen, nous travaillons principalement avec deux cadres :
– Le cadre C2 : un cadre en aluminium, fin, sobre et élégant, c’est le cadre standard le plus utilisé.
largeur = 10 mm ; hauteur = 18,2 mm
– Le cadre Alpha placage bois : un cadre en aluminium, plus haut, plus fin, plus sobre, plus élégant encore que le C2, c’est un cadre haut de gamme qui allie la rigidité mécanique de l’aluminium avec l’esthétisme et le toucher du bois.
largeur = 7,8 mm ; hauteur = 25,9 mm
Nos cadres sont disponibles à la vente à notre atelier et prêts à être accrochés.
C’est la face visible de l’encadrement, il permet de protéger mécaniquement l’œuvre des rayures, des projections ou encore des poussières et de filtrer une partie des UV. Il est posé sur le passe-partout ou bien sur une rehausse afin de ne jamais être au contact de l’œuvre.
Pour limiter au maximum les reflets nos encadrements sont réalisés avec un verre invisible True Color UV70, il permet de bénéficier d’une transmission de la lumière à hauteur de 99%, d’une réflexion inférieure à 1% et d’une protection couvrant 70% des UV.
Pour les œuvres de grande valeur nécessitant une filtration des UV maximale nous pouvons également vous proposer le verre Clear Color UV99, il filtre 99% des UV, la réflexion est d’environ 1% et la transmission de la lumière de 97%.
A titre de comparaison un verre classique filtre très peu les UV, possède une réflexion d’environ 8% et une transmission d’environ 90%.
Le passe-partout
Le passe-partout, souvent confondu avec la marie-louise, est un élément extrêmement important dans la composition d’un encadrement, peut-être plus important que le cadre lui-même. C’est un carton spécifique généralement compris entre 1,4 mm et 2,5 mm et qui a plusieurs utilités que nous allons détailler dans cet article. Il est généralement assemblé avec un support pour former ce que l’on appelle un portefeuille.
La première de ses fonctions est la plus intuitive à comprendre : l’esthétisme.
La couleur du passe-partout est souvent blanche mais elle peut être choisie en accord avec les couleurs présentes dans l’œuvre pour prolonger celle-ci. Il permet de « laisser respirer » l’image en y ajoutant des marges, la photographie est alors présentée au travers d’une fenêtre qui, la plupart du temps, est découpée en biseau. Cela crée une profondeur qui guide l’œil du spectateur sur l’œuvre. Le passe-partout apporte de la prestance, une élégance discrète qui met en valeur l’image par sa sobriété. C’est une remarque que nous font de nombreux artistes lorsqu’ils assistent à la mise sous passe-partout de leur photographie : le passe-partout valorise leur image.
La seconde utilité du passe-partout est un élément central : la conservation.
Il permet de protéger l’œuvre dans le temps. Un encadrement bien fait sera toujours beau le jour où il est réalisé, mais la conservation c’est un peu la face cachée de l’iceberg, c’est un critère invisible qui ne prend son sens que plusieurs années après le travail de l’encadreur. Comment l’encadrement va t-il vieillir ? L’acidité des adhésifs et des matériaux va t-elle abimer l’œuvre de manière irréversible au fur et à mesure du temps ? Les insectes ou la poussière peuvent-ils rentrer dans le cadre ?
La conservation est une problématique très importante dans notre métier, un encadrement se doit évidemment d’être bien fait et élégant, mais il doit aussi être réalisé de manière à ce que la conservation de l’œuvre encadrée se fasse dans les meilleures conditions. C’est ce que l’on appelle la conservation préventive : la mise en œuvre d’un savoir faire autour de matériaux sélectionnés avec soin, le tout dans un but précis : faire en sorte que ce qui existe aujourd’hui existe encore dans plusieurs décennies.
Ainsi le choix des matériaux est primordial, du scotch acide, un passe-partout de mauvaise qualité ou une mauvaise technique de montage sont autant de facteurs qui peuvent ruiner complètement la conservation d’une œuvre précieuse.
Enfin, le passe-partout permet à la photographie de ne pas être au contact du verre, ce qui est fortement déconseillé. Sur le long terme un tirage au contact de la vitre peut en effet resté collé à celle-ci à cause de la condensation pouvant se former à l’intérieur du cadre.
Lorsque la présentation est réalisée sans marge, le passe-partout recouvre toujours une petite partie de l’image pour anticiper les mouvements de contraction et de dilatation du papier. L’œuvre n’est jamais collée au passe-partout, il est simplement posé sur celle-ci.
Nous utilisons principalement des passe-partout Artcare, exempts de bois et de lignine, pH légèrement alcalin (8,9) et tamponnées au carbonate de calcium pour permettre une réserve alcaline. Pour finir, ils disposent d’une technologie « micro-chamber » permettant l’absorption active des polluants atmosphériques et ainsi de garantir une meilleure conservation à l’œuvre.
La finition portefeuille
La finition portefeuille est composée d’un support et d’un passe-partout, l’œuvre est fixée sur le support tandis que le passe-partout est posé sur celle-ci. Elle tire son nom de la manière dont elle s’ouvre, le support et le passe-partout sont assemblés par une charnière, cela permet d’accéder facilement au tirage.
Tout l’assemblage est évidemment réalisé avec des matériaux qui n’auront pas d’impact nocif sur le tirage, des colles sans solvant à la norme ISO 18916* et des cartons au pH neutre pour une excellente conservation.
Dans le monde de l’encadrement, le montage en portefeuille est notamment utilisé dans les musées du monde entier pour conserver les œuvres d’art, une finition qui vous assurera esthétisme et longévité.
*La norme ISO 18916 indique les critères de conservation pour les documents photographiques. Elle est l’équivalent de l’ANSI Photographic Activity Test (PAT) qui permet d’évaluer les interactions chimiques qui peuvent exister entre l’image photographique et les différents matériaux d’archivage utilisés (papiers, cartons, boîtes, pochettes papier ou plastique).
Le support de l’œuvre
Le support de l’œuvre est un carton rigide permettant de soutenir l’image, il est généralement assemblé avec un passe-partout pour former ce que l’on appelle un portefeuille.
C’est sur le support qu’est fixée l’œuvre, celui-ci soutien son poids et favorise sa bonne planéité. Pour des raisons de conservation il possède un pH neutre et les adhésifs utilisés pour y maintenir l’image sont à la fois peu invasifs et réversibles.
Une bonne méthode de fixation permet à l’œuvre d’être fixée sans être soumise à des contraintes qui la feraient gondoler suite à la contraction ou la dilatation du papier.
Nous utilisons des cartons de conservation de qualité muséale, exempts de bois et de lignine, pH légèrement alcalin (8,5) et tamponnées au carbonate de calcium pour permettre une réserve alcaline.